Noël est en vue ; nous nous rassemblons, nous nous retrouvons. Pour moi cette année est exceptionnelle puisque je retrouve Tata Simone, Tata Suzanne et Tata Suzette qui elle, revient du Canada. De ses nombreux séjours dans la terre francophone d’outre Atlantique, elle garde un accent, charmant, mais un peu désarmant émaillé d’expressions… illustrées. Quant Tata Suzanne est arrivée, l’averse tombait fort, ce qui nous a valu un « chez vous il pleut à boire debout ». S’en est suivi un certain nombre de remarques du même tonneau ! Puis, en retard pour ses cadeaux de Noël, elle revêt manteau et bonnet pour partir shopinner, ce qui a suscité un compte-rendu inattendu, une petite escarmouche à la caisse, et voilà Tata qui les invite à « se calmer le pompon ».
Cerise sur le cake Tata Suzanne est née le 25 décembre ! Sa grand-mère lui avait dit, profite, si tu étais née un 8 janvier tu aurais eu une galette. Le 25 décembre, ce sera une bûche !
C’est sans compter sur l’optimisme de ma Tata. Toute petite elle pensait que le calendrier de l’Avent était fait pour elle et servait de compte à rebours au seul événement important dont elle ne doutait pas qu’il soit : son anniversaire. Évidemment, les années l’en ont détrompées mais elle n’a jamais cédé, un jour l’anniversaire, un jour Noël : je parle des cadeaux, of course.
Le moment approche d’accueillir Tata Suzanne qui a réussi, après un périple improbable, à s’acheminer en train. Flapie par un voyage compliqué, à elle désormais de raconter avec animation ses aventures.
Je laisse le mot de la fin à ma Tata Simone, attentive et silencieuse, ça arrive, c’est rare, mais elle sait faire ça aussi ! La sentence est tombée : en France désormais pour nous c’est la grève des confiseurs.
Elles sont mignonnes mes Tatas.
Pour cette fin d’année, nous avons une pensée pour ceux qui sont seuls, malades ou empêchés, à ceux qui vont veiller sur nous, personnel médical, pompiers, forces de l’ordre. Et pour vous tous, nous vous souhaitons un joyeux Noël qui scintille.