Depuis presque 2 ans nous étions en guerre contre le virus, c’est d’ailleurs ainsi que nous sommes tous devenus plus éduqués en matière médicale à force d’entendre ou de lire les spécialistes. Des urgentistes épuisés, encore aujourd’hui sur-sollicités, aux pneumologues et spécialistes des virus, nous avons appris, et je souhaite retenu, la nécessité et l’efficacité des gestes barrière.
Aujourd’hui nous nous éduquons à l’art de la guerre, de la géopolitique, ou du renseignement, celui des espions des livres de John LeCarré. Nous sommes passés des scènes des couloirs d’hôpital surpeuplés par le virus, à ceux surpeuplés par les victimes de l’horreur de la guerre.
Depuis toujours les hommes se sont battus pour étendre leur pouvoir et leurs terres. D’abord des dessins, puis des photos, des films et aujourd’hui des vidéo smartphones en sont les témoignages immédiats. On y entend le bruit des bombes et la fureur des hommes. Quoiqu’en disent les spécialistes qui assurent que ces vidéos peuvent se falsifier facilement, personne n’ose mettre en doute la résistance valeureuse du peuple ukrainien sous-évalué par les russes. Pendant ce temps, Vladimir Poutine, soucieux de son immunité sanitaire, dialogue seul au bout d’une table qui relègue ses interlocuteurs à 3 mètres ou comment illustrer l’expression populaire : il ne faut manger avec le diable qu’avec une longue cuillère.
Et en France, on parle de la guerre, mais pas de la campagne qui n’existe pas. Il y a bien les 2 candidats d’extrême droite et celui d’extrême gauche qui essaient de se débarrasser du ruban adhésif de leur soutien au dictateur russe. D’ailleurs un journal sérieux écrit qu’Éric Zemmour était pour les russes une cible à recruter. Et puis il y a le Président qui laisse soin à ses soutiens de faire campagne à sa place. Son manque de temps fait que les habitants de Poissy choisis pour son 1er débat ont posés des questions qui leur avaient été distribuées. Oui la guerre masque les vérités. Elle est en tout point haïssable, comme le seraient ceux qui s’en serviraient pour leur propre intérêt. Et nous ? Nous attendons le printemps et la sagesse. Bonne semaine.