Bonjour à tous et toutes à qui je souhaite une belle rentrée, j’ajoute le plaisir que j’ai de trouver l’antenne de 47 FM. Les larmes essuyées de la première rentrée du petit dernier, le marathon achevé sur les rotules pour trouver le logement de la plus grande qui commence sa vie estudiantine et s’assurer que le travail reprenne au mieux pour tout le monde.
Reprendre les habitudes, en quelque sorte, sauf que celles-ci paraissent bien chamboulées. Si le livret de caisse d’épargne rapporte désormais 2%, il va falloir faire face à l’inflation, le « tout’augmente ma pauv’dame » n’est plus la plaisanterie facile mais une nouveauté dont nous devrons nous accommoder paraît-il !
Et puis le prix de l’énergie qui nous annonce des factures d’électricité ou de gaz prometteuses de hausses conséquentes. D’ailleurs, paraît-il, nous devrons nous habituer à moins chauffer. Certes c’est bénéfique pour la santé. Pour se réconforter il reste à apprendre le tricot, activité redevenue très branchée, qui se pratique aussi en groupe et pas uniquement féminine.
Au revoir les escapades low-cost, depuis le début du siècle s’est installée dans nos esprits la conviction qu’aller à Prague ou Barcelone pour moins de 50€ s’avérait banal. Des économies touristiques de régions entières se sont greffées sur les voyages de millions de personnes qui renonçaient à bouger auparavant faute de moyens. Pourtant personne d’avisé n’ignorait qu’il était illogique de dépenser moins pour parcourir 2000kms que le prix du taxi pour aller prendre l’avion.Les lieux se rétrécissent, celui du travail avec le télétravail et le monde avec le virus et la prise de conscience énergétique. Alors ne s’avouant pas vaincues, les compagnies glissent leur augmentation de prix avec douceur s’ajustant avec les impératifs de la tempérance. En résumé, plus question de courir la planète, sauf à payer le prix du cm2 occupé, celui du sac à main compris.
Donc ça c’était avant.
Il reste pourtant de magnifiques week end avant les brumes de l’automne. Pensez au barbecue entre amis. Ceci uniquement si vous avez de l’humour et pas de rancune à l’égard de l’imagination des verts qui assimilent la viande au genre masculin dont le point d’orgue devient le barbecue, proposant au nom de l’égalité que tous deviennent vegan.
J’avoue je force le trait, mais je m’interroge, pourquoi ces parlementaires se perdent dans des déclarations comme celles-ci ? Pour sortir de l’anonymat ?
En ce qui me concerne je préfère partager des plaisirs simples dans une époque compliquée plutôt que d’épingler tout le monde sur ce qu’il devrait être comme le pratiquaient les ligues de vertu américaines au début du 20e siècle. Bonne semaine à tous.